Les abeilles maçonnes raffolent des fleurs de cerisier
Les pollinisateurs naturels assurent un taux de fécondation élevé même par temps froid et humide
Pour les cerises, de mauvaises conditions météo et un nombre insuffisant de pollinisateurs actifs en début de floraison sont la raison la plus fréquente d’une pollinisation insuffisante. Les abeilles mellifères, souvent utilisées, ne partent à la recherche de nectar que par temps ensoleillé, sans vent et à partir d’environ 12 degrés; elles ne sont donc pas opérationnelles lors des journées de printemps trop fraîches. Qu’est-ce qui pourrait permettre aux arboriculteurs d’assurer la pollinisation croisée de 60 à 70 % des fleurs même par temps froid et humide?
L’utilisation de l’abeille maçonne cornue (Osmia cornuta) est une des méthodes éprouvées permettant d’atteindre cet objectif. Cette espèce d’abeille sauvage indigène, qui représente le pollinisateur naturel le plus important de la cerise et de la griotte, est largement supérieure aux autres insectes dans ce domaine. Cela s’explique en particulier par son insensibilité relative au froid, sa grande fidélité aux fleurs et son comportement de récolte. La plupart du temps, les abeilles changent d’arbre ou même de rangée d’arbres après chaque fleur butinée, ce qui assure une pollinisation croisée optimale.
Dans les cerisaies, les abeilles maçonnes garantissent
- un meilleur rendement
- Plus d’indépendance par rapport à la météo et aux pollinisateurs sauvages
- Moins d’efforts